Pfiouuuu, comme le temps passe vite, les amis !
Depuis mercredi, j'ai des tas d'idées de billets, une envie furieuse de les écrire, et pas une seconde à moi pour le faire.
Rogner encore un peu sur mes heures de sommeil ?
Impossible !
Mon état de fatigue atteint déjà un seuil critique.
Allez, voici quelques unes des occupations qui ont rempli ces quelques derniers jours ...
Mercredi vers 17 heures, au taquet, j'attends l'arrivée de Colombie de ma fille Camila et de son mari à l'aéroport de Genève quand mon téléphone sonne.
C'est Cara qui de la maison m'annonce qu'ils ont raté leur avion lors de l'escale à Francfort et que Camila est toute stressée parce qu'elle a
perdu son mari dans l'aéroport !
Ben mince alors, un mari tout neuf d'à peine quelques mois, c'est pas de bol ...
Et puis surtout ça veut dire que je risque d'être coincée un moment à Genève en attendant qu'ils se retrouvent et puissent prendre un autre vol !
Prudemment, je file à la librairie du coin m'acheter un bouquin pour patienter. L'aéroport est à une heure trente de route de la maison, je ne vais pas m'amuser à faire des aller-retour.
Ce qui complique pas mal la situation, c'est qu'ils sont difficilement joignables. L'une a son téléphone qui ne fonctionne plus, l'autre ne peut recevoir que des communications wh*t's*pp car sa carte ne lui permet pas de recevoir des appels de l'étranger par l'opérateur de téléphonie.
Et puis les rebondissements s’enchainent ...
L'un monte dans un avion en pensant que l'autre y est déjà, se fait débarquer quelques minutes avant le décollage puisque l'autre n'est toujours pas là, provoque la colère de la compagnie aérienne pour le retard et les désagréments occasionnés. Compagnie qui refuse alors de changer les billets encore une fois gratuitement. S'ils veulent rentrer, ils doivent payer de nouveaux billets !
La réponse est oui, ils veulent rentrer !
Mais pour payer des billets, il faut avoir encore suffisamment de crédit sur sa carte bancaire, ce qui n'est évidemment pas le cas, sinon ça serait trop simple !
Ok, je veux bien payer avec la mienne et donner mes coordonnées par téléphone.
Non, pas question, l'Allemagne refuse !
Je dois donc trouver un guichet de la compagnie allemande à Genève et payer depuis la Suisse.
Ahaha, non, ça n'existe pas, il n'y a qu'une petite représentation par une autre compagnie et ils me disent que c'est impossible de faire comme ça.
Non mais là je suis sûre que tu es déjà épuisé. Enfin ... si quelqu'un a eu le courage de suivre tout ça et a réussi à y comprendre quelque chose ! Bon, je fais confiance à mon lectorat et je continue.
Pour faire court, on a réussi à mettre en contact les guichets de Genève et Francfort, tout ce beau monde a été d'accord de vider mon compte pour payer le retour des enfants, et ils ont pu embarquer en fin de soirée.
A minuit, après des retrouvailles chaleureuses, nous avons pu quitter Genève.
A une heure trente, nous étions à la maison.
Et à deux heures et demi, Loulou était dans son lit pour dormir un moment avant de retrouver ses élèves le lendemain matin.
Bref, nos Colombiens sont de retour, youhouhouuu !
Quelle joie de les avoir à nouveau avec nous !
:o)
PS : je viens de me relire et je crois bien que j'ai épuisé mon stock de points d'exclamation pour les 10 prochains billets !
ah non, tiens, encore un ...